- Evaluation Plan:
- 2019-2023, Burundi
- Evaluation Type:
- Project
- Planned End Date:
- 03/2020
- Completion Date:
- 04/2020
- Status:
- Completed
- Management Response:
- Yes
- Evaluation Budget(US $):
- 30,000
Evaluation Finale du Projet Peace Building For soustainable reintegration in Burundi
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Title | Evaluation Finale du Projet Peace Building For soustainable reintegration in Burundi | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Atlas Project Number: | 00109342 | ||||||
Evaluation Plan: | 2019-2023, Burundi | ||||||
Evaluation Type: | Project | ||||||
Status: | Completed | ||||||
Completion Date: | 04/2020 | ||||||
Planned End Date: | 03/2020 | ||||||
Management Response: | Yes | ||||||
Focus Area: |
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Corporate Outcome and Output (UNDP Strategic Plan 2018-2021) |
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SDG Goal |
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SDG Target |
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Evaluation Budget(US $): | 30,000 | ||||||
Source of Funding: | PBF | ||||||
Evaluation Expenditure(US $): | 14,500 | ||||||
Joint Programme: | Yes | ||||||
Joint Evaluation: | Yes
|
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Evaluation Team members: |
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GEF Evaluation: | No | ||||||
Key Stakeholders: | Ministères techniques, PNUD, Partenaires, Bénéficiaires, et Bailleurs de Fonds | ||||||
Countries: | BURUNDI |
Lessons | ||
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1. |
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Findings | ||
1. | Les principaux constats sur la pertinence du projet Le projet est aligné aux politiques nationales de développement économique comme le PND 2018-2027, la vision 2025, la vision du ministère de l’agriculture, les politiques sectorielles des Ministères impliqués dans l’exécution du projet (Justice, Intérieur, Agriculture), les stratégies nationales de l’aide légale et de la réintégration mais aussi aux contextes socioéconomiques du pays et des communautés bénéficiaires. Les interventions du projet s’alignent aux besoins identifiés auprès des bénéficiaires (besoin en renforcement économique, en cohésion sociale et accès aux services sociaux de base et droits des rapatriés et autres vulnérables), aux orientations stratégiques de l’UNDAF et aux priorités 1 et 2 du document de programme pays du PNUD (CPD) 2019-2023. Les interventions du projet ont été conçues pour apporter des réponses aux besoins qui ont été identifiés dans la mission d’évaluation participative initiale des besoins dans la zone du projet. De plus, la mise en exécution du projet s’est basé sur des appels à projet des partenaires locaux, ce qui a permis une sélection des interventions cadrant avec la logique et les priorités stratégiques du pays et des agences des nations unies et une sélection des partenaires opérationnels et actifs ayant un niveau de compétences et de capacités techniques, opérationnelles et organisationnelles appréciable. Le projet a adopté des approches pertinentes combinant l’approche humanitaire et développement pour renforcer le niveau économique et la participation citoyenne des bénéficiaires. Ces approches ont induit des changements palpables dus à la possibilité d’accompagnement des bénéficiaires pour un changement de comportement et un développement des initiatives génératrices de revenus en association impliquant les couches de la communauté qui se considéraient comme des ennemis, situation qui entravaient la cohésion sociale et la paix dans les communautés. Par ces approches, le projet a pu maintenir l’intérêt économique et social des bénéficiaires et, partant, la consolidation des liens communautaires entre la population. La répartition budgétaire était pertinente par rapport aux résultats attendus et aux contextes avec 56% du budget pour le résultat 1 et 32% pour le résultat 2 mais une augmentation du coût opérationnel de 71,14% est observé suite à la mesure gouvernementale de suspension des activités des ONG pendant au moins trois mois. Les interventions du projet ont tenu compte du besoin d’intégrer la population hôte parmi les bénéficiaires du projet. Le projet a développé des interventions en prenant en compte l’aspect genre en développant un système de rapportage et de suivi des indicateurs sensible au genre avec des quotas de femmes bénéficiaires dans les activités du projet fixés au préalable. 52% des bénéficiaires directs du projet sont des femmes, 31,1% du budget des activités avec composante genre a été alloué aux actions spécifiques aux femmes. Les produits des activités du projet étaient corrélés aux besoins des bénéficiaires ; les interventions du projet ont permis la réduction de problèmes de non accès à l’aide légale. Les interventions du projet ont permis une amélioration de l’estime de soi des femmes bénéficiaires. Le projet a permis aux femmes bénéficiaires d’améliorer le niveau de participation dans la vie socioéconomique des ménages. Les femmes bénéficiaires ont connu une amélioration d’accès aux sources de revenus à un taux de plus de 47,7% et une réduction de leur exposition à la pauvreté à concurrence de 26,8%. Principaux constats sur l’efficacité du projet
L’évaluation de l’efficacité du projet s’est focalisée sur l’analyse du niveau de performance du projet en termes de réalisation des produits et effets, les facteurs de succès ou d’échecs, l’efficacité des stratégies de partenariat et de pilotage du projet. L’analyse du taux d’achèvement des activités du projet montre une meilleure performance globale du projet. En effet, le taux global de réalisation du projet est de 115.6% ; en revanche, le taux d’achèvement est plus faible pour le cas de victimes en besoin de protection référée.
Analyse de la corrélation du Produit 1.1 : Les capacités des acteurs sont renforcées pour assurer le monitoring de protection et des frontières en vue d’améliorer l’environnement de la protection (HCR) par rapport aux besoins des bénéficiaires a révélé que l’ intervention du projet a permis une réduction de 60,5% du taux d’exposition aux problèmes d’accès à l’ aide légale. Cette proportion est de 70% pour les femmes. Les conflits familiaux entre résidents et rapatriés ont diminué de 41,7%, ce taux de diminution est de 52,8% pour les femmes. Le taux d’exposition aux conflits fonciers a diminué de 63,4% ; elle est de 70% pour les femmes.
L’Analyse de la corrélation du produit 1.2 : L’accès aux services sociaux de base pour une réintégration durable des retournés et la cohésion sociale est amélioré au niveau communautaire (HCR, PNUD, FNUAP) et les besoins des bénéficiaires montre que l’intervention du projet a aussi induit une amélioration de la cohabitation pacifique à plus de 63,6% selon la perception des enquêtés ; ce taux est de 68.7% pour les femmes.
L’analyse de la corrélation du Produit 2.1 : L’amélioration des moyens de subsistance à travers des activités agricoles est renforcée (FAO) par rapport aux besoins des bénéficiaires a révélé que l’intervention du projet a permis une diminution du taux d’exposition aux problèmes d’accès financiers aux aliments de 44.9% (36.7% pour les femmes) et l’exposition aux problèmes de manque de capital a diminué de 46.2% (42.9% pour les femmes bénéficiaires).
L’Analyse de la corrélation du Produit 2p.2 : L’amélioration de la cohésion sociale à travers l’amélioration des moyens de subsistance et l’entreprenariat est renforcée (PNUD, HCR) et les besoins des bénéficiaires a révélé que la situation d’après projet montre que les difficultés de générer des revenus ont diminué de 38.3% et 47.7% pour les femmes bénéficiaires ; le taux de pauvreté des bénéficiaires a diminué de 23.5% pour tous les bénéficiaires et de 26.8% pour les femmes bénéficiaires.
L’approche partenariale adoptée dans le projet a permis une performance globale très appréciable. L’identification des partenaires par des appels d’offre a permis l’identification des partenaires opérationnels dans le domaine d’intervention ayant des capacités techniques et organisationnelles pouvant permettre une réalisation des activités du projet à moindre coût et avec une qualité meilleure. Le projet a identifié des actions et interventions clarifiées dans le document du projet signé par le bailleur de fonds PBF. Les indicateurs de résultats étaient SMART.
Le projet a permis une parfaite participation de l’administration centrale par l’intermédiaire des points focaux (DGRR) dans les phases d’identification des bénéficiaires, le suivi des réalisations et revues périodiques des interventions du projet. De plus, le projet a développé un système de point focal communal qui intervenait dans les activités de mobilisation des bénéficiaires et suivi des réalisations du projet.
La performance globale des résultats de 115.59% a été atteint en utilisant 99,9% du budget prévu soit un taux d’efficience de 115.6%. Le niveau d’efficience est plus élevé pour le résultat 1 qui est relatif à l’amélioration croissante d’accès aux droits et services pour une meilleure protection , résilience et cohésion sociale vers une réintégration durable, l’indice d’efficience est de 156,2% contre 121,1% pour le résultat 2 concernant l’augmentation des moyens de subsistance et de l'autonomie ( pour améliorer la protection, la résilience et la cohésion sociale en vue d' une réintégration) et le niveau d’efficience est la moins élevé pour le volet opérationnel où est remarqué un taux de consommation budgétaire de plus 224.39% et un niveau d’ efficience de 45,57%. Le produit ayant manifesté un niveau d’efficience le plus élevé est le produit 1.2 : Accès aux services de soutien de base pour la réintégration des rapatriés et la cohésion sociale au niveau communautaire avec un indice d’ efficience de 206,73% ; tandis que le taux d’efficience est le moins élevé pour le produit 1.1 : renforcement des capacités d'observation des frontières et de la protection pour un environnement de protection renforcée avec un taux d’efficience de 71.9%. Un niveau d’efficience de 108.60% est observé dans le volet suivi évaluation. L’analyse des ressources disponibilisées par le projet pour la réalisation des objectifs montre que le projet bien qu’ayant mobilisé les ressources de 3000000 dollars américains, les besoins étaient énormes et la durée du projet était très courte pour mener à bien le processus de réintégration sociale des rapatriés qui continuent à regagner le pays. L’analyse d’effets induits dans chaque produit escompté et le budget consommé montre une adéquation du budget consommé par rapport aux activités réalisées. Mais le produit lié au renforcement des capacités d’observation des frontières et de la protection pour un environnement de protection renforcée qui, bien qu’ayant consommé 32% du budget du projet, son volume d’activités n’est aussi grand que le volet de renforcement de 18% étant alloué à l’appui aux moyens de subsistance et à la cohésion sociale par la promotion de l’entreprenariat.
Le projet a créé des structures communautaires (clubs de paix, agents de changement ) et entités sociales et (entreprises sociales et associations) pouvant intervenir dans le renforcement des acquis du projet. De plus, le projet a impliqué l’administration locale et centrale dans les différentes phases d’exécution du projet tel que dans les revues périodiques, évaluation participative conjointe des besoins, les visites de suivi des réalisations du projet. Dans certaines Communes (Gisuru et kayogoro) les structures créées (clubs de paix et agents de changement ) sont reconnues par l’administration communale qui en assure le suivi. Mais il est remarqué un faible niveau de gouvernance des associations et entreprises sociales créées suite au temps court alloué à leur accompagnement. De plus, le développement des activités de renforcement de la sécurité alimentaire et de la production alimentaire qui nécessité un développement de l’approche filière n’a développé qu’un seul maillon de la chaîne de valeur. Bien qu’ existe une rubrique du budget dans le budget de l’ état qui est réservé aux activités de rapatriement , le gouvernement reste moins capable de mobiliser assez de ressources pour une effective réintégration des rapatriés qui continuer à regagner le pays et dont les besoins en renforcement de leur réintégration sociale et économique sont énormes et hors des simples sensibilisations communautaires.
Le projet a induit une amélioration de la connaissance des procédures judiciaires sur des problèmes fréquents dans les communautés (conflits fonciers, conflits familiaux,….). La présence des avocats a amélioré le niveau de connaissances des procédures judiciaires et l’accès aux services d’aide légale et a réduit la violation des droits des vulnérables. Il est signalé que la fréquence des conflits a été réduite de plus de 60.5% dans les communes de Gisuru et Kayogoro. Les interventions des para-juristes et les sensibilisations communautaires sur les procédures judiciaires ont induit la diminution du taux des conflits familiaux de 41,7% et 52,8% chez les femmes bénéficiaires ; les conflits fonciers ont été réduits à 63,4% et 70% chez les femmes bénéficiaires tandis que les phénomènes de spoliation et accaparement illégal des terres des rapatriés par la population hôte ont diminué de 49,1% et 63% chez les femmes bénéficiaires.
Le projet a permis le renforcement de la cohésion sociale dans la communauté. En effet, le taux d’exclusion communautaire des bénéficiaires a été réduit de 100%, tandis que la proportion des bénéficiaires participant aux réunions d’échanges communautaires sur la résolution pacifique des conflits et aux autres réunions communautaires a augmenté de 626,9%.
Le taux d’exclusion de l’espace d’information sur la prévention et réponse aux violences sexuelles et basées sur le genre a diminué de plus de 82,14% tandis que le taux des ménages bénéficiaires participant régulièrement dans les espaces d’information sur la prévention et réponse des violences sexuelles et basées sur le genre a augmenté de 2285,71%. Le projet a induit une amélioration de la participation des bénéficiaires à la vie socioéconomique des ménages et de l’entraide sociale. En effet, les membres des VSLA, associations et entreprises sociales et CACC s’entraident dans les différents services sociaux. En moyenne, une augmentation des dépenses de 41747.3 francs Burundais a été réalisée dans l’amélioration des conditions socioéconomiques des 93.7% ménages bénéficiaires ; ce montant est de 38148.5 pour 90.07% des femmes qui, grâce aux interventions du projet, ont augmenté leur niveau de participation dans la vie socioéconomique des ménages.
Le projet a induit une amélioration de la scolarisation des enfants. En effet, 93,5% des bénéficiaires (hommes et femmes) et 97,7% des femmes bénéficiaires enquêtées ont payé des frais de scolarité aux enfants. En moyenne, 67575 francs Burundais ont été payés annuellement pour les frais de scolarité des enfants en provenance des revenus tirés des AGR, entreprises sociales, VSLA des CACC, ventes des produits agricoles et d’élevage. Ce montant est de 456713 francs Burundais pour les ménages dirigés par les femmes. Cela a permis une amélioration de l’accès financier aux services sociaux et une réintégration des vulnérables, ce qui a contribué à l’amélioration des interrelations communautaires et la réintégration socioéconomique induisant la consolidation de la paix.
Le projet a induit l’amélioration de l’alimentation des membres du ménage. En moyenne 98.3% des bénéficiaires (tous) appuyés enquêtés ont dépensé en moyenne 35123.7 francs Burundais des revenus tirés des travaux cash for work et entreprises sociales pour l’alimentation des membres des ménages mensuellement. 99.3% des femmes bénéficiaires ont amélioré les dépenses alimentaires annuelles de 25019 Francs Burundais.
Le projet a induit l’amélioration de l’habillement. En effet, 91.3% des bénéficiaires (hommes et femmes) et 99.3% des femmes bénéficiaires du projet enquêtées ont pu se procurer des habits décents valant 27053.3 francs Burundais grâce aux revenus tirés des activités du projet. Le montant moyen annuel des dépenses pour l’achat des vêtements par les femmes bénéficiaires est de 33871.3 francs Burundais.
Le projet a induit l’amélioration de l’accès aux loisirs et divertissement. En effet, 96,2% des bénéficiaires (hommes et femmes) enquêtés ont pu se divertir et participer à des activités de divertissement grâce aux revenus additionnels tirés des interventions du projet et autres induites par le projet en dépensant 31776 Francs Burundais. Cette proportion est de 72.9% des femmes bénéficiaires avec 27567.7 francs Burundais de dépense.
Le projet a induit l’amélioration des conditions de logement et d’habitation des ménages. En effet, l’amélioration des revenus induits par la participation aux activités du projet (HIMO, AVEC des CACC, entreprises sociales) a permis à 87,3% des bénéficiaires d’améliorer leurs conditions d’habitation et de logement avec un montant de 47532.6 francs Burundais et 45571.5 francs burundais pour 71.3% des femmes qui ont amélioré leur conditions d’habitation et de logement.
Le projet a induit des effets positifs sur la sécurité alimentaire et la résilience. En effet, le nombre moyen de repas pris dans les ménages bénéficiaires est passé de 1,3 repas par jour en moyenne à 2,1 repas soit une augmentation de 61,5%.
Le projet a aussi induit l’amélioration de l’accès aux ressources de production agricole. En effet, le taux d’accès à l’agriculture a augmenté de 25,4% de 2018 à 2020 et le taux de possession de cultures a augmenté de 86,8% de 2018 à 2020.
Le projet a induit l’amélioration de la production agricole. En effet, la durée moyenne du stock de la production agricole de ménages bénéficiaires a nettement augmenté pour les deux saisons passant de 0.915 mois pour la saison B à 2.399, soit une augmentation de 162%, de 1,077 mois à 2,339 mois soit une augmentation de plus de 117,5%. En somme, pour les deux saisons A et B, la durée du stock des produits agricoles issus de l’agriculture des ménages a augmenté de 138% passant de 1,99 mois à 4,74 mois. Sans additionner les produits agricoles de la saison C, il est observé que les ménages sont actuellement capables de disposer de nourriture pour 4,74 mois alors qu’avant l’intervention du projet, seulement 1,99 mois étaient couvert par le stock des produits agricoles des ménages.
Le projet a induit des effets positifs sur l’autonomisation des vulnérables. L’analyse de l’ évolution du revenu des ménages bénéficiaires montre que 97,3% des ménages bénéficiaires ont vu leur niveau de revenu augmenté tandis que seulement 0.7% des ménages n’ont subi aucun changement de leur revenu mensuel. L’augmentation moyenne des revenus des bénéficiaires a été de 38,3% et 47,7% pour les femmes bénéficiaires.
Le projet a induit l’amélioration du niveau de renforcement économique des ménages. En effet, le taux d’accès aux systèmes d’épargne et crédit crédit rotatif, AVEC, SILCs, associations) est passé de 13,3% à 89,7% soit une augmentation de 574,4%. Cela conduit à un renforcement économique des ménages.
L’intervention du projet a induit une amélioration des capacités d’investissement des bénéficiaires appuyés. En effet, les revenus tirés des associations, VSLA, entreprises sociales et travaux cash for work ont induit l’amélioration des capacités d’investir des bénéficiaires et, partant, de leur niveau de résilience socioéconomique, ce qui contribue au maintien du climat de paix dans la communauté. En moyenne le revenu annuel des ménages bénéficiaires s’élève à 455460 francs Burundais et 396250.2 francs burundais pour les femmes bénéficiaires ; 63.7% de ce montant est investi. Cette propension à investir est de 75,7% chez les femmes. 21% du montant investi des bénéficiaires enquêtés est engagé dans l’agriculture (achat d’intrants agricoles, location ou achat de parcelles cultivables, achat de matériels agricoles) ; cette proportion est de 31.40% dans les ménages dirigés par des femmes bénéficiaires.
En effet, l’augmentation des revenus des ménages a permis que 69,3% des bénéficiaires augmentent leurs investissements agricoles de 60926,8842 francs burundais en moyenne. Cette proportion est de 79,3% pour les femmes bénéficiaires avec un montant annuel moyen d’investissement agricole de 94187.88004 francs Burundais. 51,2% des bénéficiaires ont amélioré l’élevage de petit bétail en investissant annuellement 89939.6862francs Burundais. 67,3% des femmes bénéficiaires ont augmenté l’investissement en élevage de 137082.3604 francs Burundais. 31,21% des ménages ont effectué des investissements en développant le petit commerce en investissant un montant moyen annuel de 60926.8842 Francs Burundais et 15,1% pour les femmes bénéficiaires ont amélioré leur niveau d’investissement dans le petit commerce de 63891.7785 francs Burundais soit 21,3% de leur investissement. |
Recommendations | |
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1 | Pour renforcer l’aide légale aux vulnérables et, partant, éviter les conflits sociaux conduisant à une faible réintégration sociale et au manque de paix durable, le Ministère de la justice et Garde des Sceaux devrait de manière visible soutenir les actions des parajuristes. |
2 | Intégrer les actions et interventions des parajuristes dans la planification locale (PCDC). |
3 | Intégrer des aspects de renforcement économique pour les vulnérables et rapatriés en les intégrant dans les autres groupes communautaires (associations, VSLA) existants et assez matures pour renforcer non seulement les relations sociales mais aussi les relations d’intérêt économique entre rapatriés, vulnérables et autres populations hôtes. |
4 | Continuer à impliquer le Gouvernement, les services déconcentrés et décentralisés de l’état dans les activités de développement pour faciliter l’appropriation et la durabilité des acquis du projet ainsi que le renforcement des capacités des structures locales en capacité de mobilisation des ressources suffisantes pour assurer la continuité des interventions du projet. |
Key Action Update History
Pour renforcer l’aide légale aux vulnérables et, partant, éviter les conflits sociaux conduisant à une faible réintégration sociale et au manque de paix durable, le Ministère de la justice et Garde des Sceaux devrait de manière visible soutenir les actions des parajuristes.
Management Response: [Added: 2020/04/27]
Recommandation acceptée
Key Actions:
Key Action | Responsible | DueDate | Status | Comments | Documents |
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Le PNUD travaille avec le Ministère de la Justice pour renforcer l'aide légale aux populations vulnérables,
le statut des parajuristes a été déterminé dans la stratégie Nationale de l'Aide légale
[Added: 2020/04/27] [Last Updated: 2021/06/01] |
Rose Nitunga | 2020/12 | Completed | Le Gouvernement a adopté la loi sur la gestion des coflit au niveau colinaire History |
Intégrer les actions et interventions des parajuristes dans la planification locale (PCDC).
Management Response: [Added: 2020/04/27]
Recommandation acceptée
Key Actions:
Key Action | Responsible | DueDate | Status | Comments | Documents |
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Le PNUD appuye actuellement l'élaboration des Plans Communaux de Développement Communautaire
[Added: 2020/04/27] [Last Updated: 2021/06/01] |
Eta Kelvin | 2020/12 | Completed | Finalisé History |
Intégrer des aspects de renforcement économique pour les vulnérables et rapatriés en les intégrant dans les autres groupes communautaires (associations, VSLA) existants et assez matures pour renforcer non seulement les relations sociales mais aussi les relations d’intérêt économique entre rapatriés, vulnérables et autres populations hôtes.
Management Response: [Added: 2020/04/27]
Recommandation acceptée
Key Actions:
Key Action | Responsible | DueDate | Status | Comments | Documents |
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Les prochaines interventions du PNUD devraient prendre en compte cette recommandation en travaillant avec les autorités locales en vue d'intégrer les bénéficiaires dans les groupements existants
[Added: 2020/04/27] [Last Updated: 2021/06/01] |
Marie Ange Kigeme | 2021/12 | Completed | Les actions spécifiques en faveur des groupes spécifiques sont prises. En faveur des Batwas, personnes vivant avec Handicap, déplacés. History |
Continuer à impliquer le Gouvernement, les services déconcentrés et décentralisés de l’état dans les activités de développement pour faciliter l’appropriation et la durabilité des acquis du projet ainsi que le renforcement des capacités des structures locales en capacité de mobilisation des ressources suffisantes pour assurer la continuité des interventions du projet.
Management Response: [Added: 2020/04/27]
Recommandation acceptée
Key Actions:
Key Action | Responsible | DueDate | Status | Comments | Documents |
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Le PNUD travaille pour l'implication des parties prenantes à tous les niveaux pour assurer l'appropriation des interventions tout au long du cycle du programme ( CPD 2019-2023)
[Added: 2020/04/27] [Last Updated: 2021/06/01] |
Rose Nitunga Marie Ange Kigeme | 2021/03 | Completed | Toutes les parties prenantes sont associées dans la Planification, le suivi, les revues, les missions de suivi, et les évaluations. History |