Le Programme de Micro Financement du Fond pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM) a été créé en 1992, lors du sommet sur la terre à Rio de Janeiro, comme un mécanisme de financement spécifiquement pour les ONG et les organisations communautaires de base (OCB). L'approche du PMF/FEM repose sur trois piliers étroitement liés : 1) les avantages environnementaux mondiaux, 2) la réduction de la pauvreté et 3) l'autonomisation des communautés. Le programme doit intégrer ces trois dimensions dans l’appui aux communautés dans la conservation de la biodiversité, l'atténuation aux changements climatiques, la prévention de la dégradation des sols, la protection des eaux internationales et la réduction de l'impact des produits chimiques et des déchets tout en générant des moyens de subsistance durables.

Pour atteindre ces objectifs, le PMF/FEM apporte un soutien financier et technique aux organisations de la société civile (OSC) et aux OCB basé sur les stratégies nationales et internationales en matière de conservation de l’environnement. Ce programme relève le défi de travailler avec les communautés pour concilier les priorités environnementales mondiales avec les préoccupations de la communauté locale, défis que rencontre grand nombre de pays dont la République Centrafricaine (RCA).

En RCA, le PMF/FEM est en exécution depuis septembre 2009. Ce n’est qu’en décembre 2010 que les premières allocations ont pu être déboursées aux ONG et OCB locales. A la date du 30 novembre 2015, 31 OCB et ONG nationales ont bénéficié de ces fonds pour contribuer localement aux résultats globaux du FEM. La mission s’est basé sur : 1) les situations contextuelles sécuritaires de chaque site-projet et 2) les périodes d’opérationnalisation et d’accessibilité des site-projets pour retenir 12 projets parmi les 35 exécutés pour mener l’étude. Seul les projets dans les allocations ont été octroyées entre 2010 et 2012  ont fait partie cette étude.

Les incidences des activités du PMF/FEM, à travers les allocations octroyées aux ONG et OCB nationales, ont été évalué par :

1. Les capacités des ONG/OCB à réaliser les initiatives de conservation de l’environnement et des ressources naturelles.
2. L’appui des partenaires techniques dans la réalisation des projets ;
3. Les incidences socio-économiques et environnementales des projets sur la résilience communautaire devant les crises sécuritaires ;
4. Et l’impact des projets sur les milieux et les ressources naturelles.